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Installateur en Bretagne, Auvergne, Pays de la Loire, Pyrénées-Atlantiques, Rhône-Alpes, Île-de-France, Lorraine, Gironde, Limousin

Taux de couverture et taux d’autoconsommation solaire : pourquoi les connaître ?

Introduction

Vous avez un projet de panneaux photovoltaïques, et entre le taux de couverture, et le taux d’autoconsommation solaire, vous ne savez pas ce qui les différencie. Dans cet article, je vous explique tout sur ces concepts essentiels à connaître dans le domaine de l’énergie photovoltaïque.

Tout savoir sur le taux d’autoconsommation

Qu’est ce que le taux d’auto-consommation ?

Le taux d’autoconsommation correspond à la part d’électricité solaire produite que vous consommez immédiatement pour alimenter votre logement. L’objectif de ce taux est d’estimer les économies et gains que votre installation photovoltaïque permet de faire.

RAPPEL

N’oubliez pas que votre installation de panneaux solaires photovoltaïques :
– Produit de l’électricité solaire lorsqu’il y a de la luminosité, donc de jour.
– Dépend du niveau d’ensoleillement.

En France, (et chez adekwatts !) Le taux d’autoconsommation d’une maison s’élève généralement entre 40 et 70%.

Ce taux vous étonne ? Vous l’espériez plus élevé ? N’ayez crainte, l’autoconsommation énergétique reste une solution séduisante.

Le but étant qu’il soit le plus élevé possible afin de faire le maximum d’économies sur vos factures d’électricité, et d’éviter d’acheter de l’électricité au réseau public. Ces économies vous permettent de rentabiliser votre investissement en 5 à 6 ans. Pour que ce taux soit le plus élevé possible, rien de plus simple, il suffit de consommer l’énergie produite.

Comment calculer le taux d’autoconsommation

Son taux se calcule ainsi :

Taux d’autoconsommation en % = (production consommée sur place / production totale de l’installation) x 100.

Exemple : Sur 1 mois, vous produisez 200 Kwh et vous avez consommé 120 Kwh de cette même production. Votre taux d’autoconsommation est donc égale à 120/200 X 100 = 60 %.

Explications :

  • Le taux d’autoconsommation varie tout au long de la journée, en fonction de vos besoins en électricité et de l’ensoleillement.
  • L’électricité est fainéante, ce qui signifie qu’elle va toujours choisir le chemin le plus court entre le point de production et le point de consommation. C’est donc l’électricité produite par votre installation solaire qui alimente en premier le chauffage et les appareils électriques de maison et de piscine. Si vos besoins sont plus importants, le réseau public prend le relais.
  • Par conséquent, la nuit et les jours de mauvais temps, votre production d’électricité solaire ne couvre pas totalement vos besoins en éclairage, chauffage, domotique, électroménager … c’est donc le réseau de votre fournisseur d’électricité qui prend le relais ce qui entraîne la hausse de votre taux d’autoconsommation (vous consommez presque tout ce que vous produisez). Par contre, votre taux de couverture baisse puisque vos besoins sont élévés et votre production solaire faible.
  • Et, inversement, les jours très ensoleillés, la quantité d’électricité solaire produite peut être supérieure à vos besoins. Soit, le surplus est stocké dans des batteries solaires, soit vous vendez votre production à un fournisseur du réseau de distribution, ou soit vous le perdez. Dans ce cas, votre taux de couverture est à 100% alors que votre taux d’autoconsommation baisse.

Chez adekwatts, nous conseillons de bien adapter la puissance Kilowatt-crête (KWc) de votre générateur en fonction de vos besoins. Lisez notre article pour choisir la puissance idéale selon votre foyer.

Comment optimiser son taux d’auto-consommation ?

La production d’électricité solaire de votre installation varie tout au long de la journée en fonction de l’ensoleillement. Et le taux d’auto-consommation de votre installation suit cette variation.

Voici les 3 meilleurs conseils d’adekwatts pour optimiser le taux d’autoconsommation de votre installation solaire:

  • Faites fonctionner vos appareils électroménagers (lave-vaisselle, lave-linge, etc) et déclendez votre ballon d’eau chaude sanitaire (ECS) dans la journée, au plus fort de la production.
  • Installez des panneaux solaires photovoltaïques de haute performance (comme ceux d’adekwatts). Cela permet de générer davantage d’électricité pour répondre aux besoins énergétiques de votre maison.

Astuces

Utilisez la technologie de la programmation de vos appareils lors des pics de production de votre installation solaire. Adekwatts vous proposera, si votre installation électrique le permet, d’installer cette solution chez vous.

Chez adekwatts, vous bénéficiez de l’expertise de notre conseiller solaire qui saura identifier la meilleure solution d’installation de panneaux photovoltaïques en fonction de vos habitudes de consommation. pour votre maison, bâtiment, piscine ou carport. Lisez notre article détaillé sur l’optimisation du taux d’autoconsommation.

Tout savoir sur le taux de couverture

Qu’est ce que le taux de couverture solaire ?

Le taux de couverture correspond à la quantité d’énergie solaire photovoltaïque réellement autoconsommée dans votre maison. Cette part, exprimée en pourcentage, est donc déduite de votre consommation totale d’électricité et surtout de votre facture d’électricité !

Ce taux de couverture permet de mesurer la part de vos besoins en électricité que couvre votre installation de panneaux photovoltaïques, et donc le degré d’autonomie énergétique de votre logement.

Donc, plus le taux de couverture photovoltaïque est élevé, moins vous avez recours au réseau électrique public et plus votre maison est autonome sur le plan énergétique. C’est un indicateur de suivi utilisé dans l’autoconsommation photovoltaïque.

Sachez que le taux de couverture est également appelé taux d’autoproduction. Mais comme ce taux détermine la part de couverture de vos besoins en électricité, il est plus logique de l’appeler taux de couverture.

Comment calculer le taux de couverture ?

Le taux de couverture se calcule ainsi :

Taux de couverture en % = (électricité solaire produite sur place / consommation totale du foyer) x 100

  • Exemple : Si vous consommez 5 000 kWh par an pour alimenter votre maison en électricité. Et que parmi ces 5 000 kWh, 2 500 kWh proviennent de l’électricité de votre centrale solaire domestique. Alors, votre taux de couverture photovoltaïque est égal à (2 500 kWh (électricité autoproduite) / 5 000 kWh (consommation totale)) x 100 = 50 %.
  • Interprétons ce résultat : un taux de 50% de taux de couverture signifie que vous pouvez réduire de moitié vos factures d’électricité.
  • L’Intérêt de connaître ce taux : plus votre taux de couverture est élevé, moins vous payez de factures d’électricité et plus votre investissement en panneaux photovoltaïques est rentable. Nous verrons plus loin dans cet article, les solutions qui permettent d’optimiser ce taux.

100% de taux de couverture est-ce possible ?

Atteindre un taux d’autoproduction photovoltaïque de 100%, signifie que vous devenez indépendant du réseau public et ne payez plus aucune facture d’électricité. Un objectif qui nous fait tous rêver, mais … en pratique ce n’est pas aussi simple que l’on imagine !

Imaginez, avec un taux de couverture de 30%, c’est comme si vous payiez vos factures qu’une année sur trois !

Parce que atteindre l’autonomie énergétique totale demande un investissement et des choix à faire :

  • Investir dans un système de stockage d’énergie solaire. Eh oui ! Vous ne consommez pas forcément l’électricité au moment où vos panneaux photovoltaïques produisent le plus. Et inversement, la nuit, vous consommez de l’électricité alors que votre installation solaire ne peut pas produire d’énergie. Les batteries permettent de stocker le surplus de l’électricité produite par les panneaux solaires photovoltaïques.
  • Opter pour un système de chauffage non-électrique. Le coût d’un chauffage électrique représente facilement 50% des frais annuels en électricité. De plus, les heures de nuit et du soir ne correspondent pas au moment de production optimum de votre installation solaire. Il est donc préférable de choisir des solutions judicieuses comme un chauffage au bois.

A cela s’ajoute la nécessité de limiter ses besoins énergétiques. Le 100% autonomie énergétique a un coût, toutefois les progrès technologiques permettent le développement de systèmes de stockage d’énergie solaire moins chers et plus performants.

Bien étudier son installation pour réduire sa facture d’électricité

Vous devez savoir que les taux d’autoconsommation et de couverture varient d’un projet à un autre, et dépendent de facteurs tels que l’ensoleillement, la puissance-crête du système photovoltaïque, les habitudes de consommation, et entre autres, la taille de la batterie de stockage.

Bien choisir son installateur solaire

Il est donc essentiel de faire appel à un installateur solaire agréé RGE pour évaluer les besoins énergétiques spécifiques d’une résidence ou d’un bâtiment et concevoir une installation solaire adaptée.

Bien dimensionner son installation solaire

Ne pas sous-dimensionner son installation de panneaux solaires photovoltaïques, ni le sur-dimensionner.
Évidemment, installer peu de panneaux solaires vous garantit un taux d’autoconsommation élevé, mais ce n’est pas la solution idéale. Et inversement, installer trop de panneaux solaires photovoltaïques allonge le terme de la rentabilité de votre investissement, même avec la revente de kWh.
Vous allez devoir choisir la puissance des panneaux solaires pour votre installation. Cette puissance s’exprime en kilowatt-crête (kwc) et détermine

  • la quantité d’électricité que les panneaux photovoltaïques vont produire
  • le nombre de panneaux à installer.

Pour vous aider, sachez que 1kWc produit environ 1150 kWh par an, en Bretagne, avec aucune ombre projetée sur les panneaux solaires inclinés à 30° et orientés à 180°.

A savoir

Le kWc est une puissance maximale mesurée dans les conditions d’essai standard (STC). C’est-à-dire avec une irradiation énergétique de 1000 W / m2, une pression atmosphérique de 1000 hpa, AM 1,5 et à une température de 25°C. Donc, un panneau solaire ne produit presque jamais sa puissance crête, mais plutôt entre 80 et 90% de cette puissance, en fonction de l’environnement dans lequel il fonctionne.

Prenons l’exemple suivant :

  • La consommation électrique de la famille Martin, de 4 personnes, s’élève à 7.500 kwh par an. Ce qui signifie qu’une installation de panneaux photovoltaïques à 6 kWc permettrait de produire 7200 kWh, selon l’ensoleillement et l’orientation de votre maison. Mais, attention ! Votre consommation d’électricité solaire ne sera jamais complètement simultanée avec la production de votre installation. Donc, une part d’électricité solaire ne sera pas consommée, et le taux d’autoconsommation et de couverture, ne seront jamais de 100%.

Conclusion

En conclusion, le taux d’autoconsommation solaire et le taux de couverture sont deux concepts clés dans le domaine de l’énergie photovoltaïque. Alors que le taux d’autoconsommation se réfère à la quantité d’énergie solaire consommée par rapport à votre production solaire totale, le taux de couverture désigne la part d’énergie solaire réellement autoconsommée par rapport à la consommation d’électricité totale de votre maison.

Quelle est la différence entre un panneau solaire photovoltaïque et un panneau solaire thermique ?

Introduction

Vous voulez équiper votre maison de panneaux solaires, mais entre les expressions “panneau photovoltaïque” et “panneau thermique”, vous ne savez pas quel type de panneau choisir ? Avant d’investir dans l’énergie solaire, il est important de bien connaître la différence entre un panneau solaire photovoltaïque et un panneau solaire thermique. Ainsi, vous serez mieux armé pour faire le choix adapté à votre besoin. Dans cet article, je vous explique comment ils fonctionnent, leurs inconvénients et leurs avantages.

Un panneau solaire, c’est quoi ?

Alors, avant d’aborder le sujet en détail, retenez que :

Le panneau solaire est un dispositif technique qui capte le rayonnement solaire pour produire de l’énergie renouvelable.

Et qu’aujourd’hui, dans la famille des panneaux solaires, il existe 2 systèmes :

  • le panneau solaire photovoltaïque
  • le panneau solaire thermique.

Tous deux produisent de l’énergie grâce au soleil.

Le panneau solaire photovoltaïque transforme les rayons du soleil en électricité, alors que le panneau solaire thermique utilise la chaleur du soleil pour produire de l’énergie thermique pour un système de chauffage, tel que l’eau chaude sanitaire.

Les différents panneaux solaires ont 3 objectifs communs :

  • économique en réduisant votre facture d’énergie,
  • écologique en utilisant une source d’énergie propre et renouvelable,
  • énergétique en produisant de l’électricité ou de la chaleur.

Histoire d’une antique révolution écologique

L’utilisation de l’énergie solaire n’est pas une nouveauté, elle existe depuis l’Antiquité. Prenons pour exemple, les miroirs ardents d’Archimède qui utilisaient le soleil pour incendier les navires ennemis.

C’est en 1839 que le physicien français Edmond Becquerel découvre que certains matériaux semi-conducteurs comme le silicium permettent de transformer la lumière du soleil en électricité. L’effet photovoltaïque est né.

Puis, en 1954 le premier panneau solaire, avec un rendement de 6%, sortira des laboratoires Bell.

Bon à savoir

Le rendement énergétique d’un panneau solaire représente le pourcentage d’énergie produite par rapport à l’énergie captée.

La recherche spatiale s’empare du sujet et l’évolution continue au fil des décennies.

Aujourd’hui, grâce aux progrès technologiques et à la baisse des coûts de production du photovoltaïque, l’autoconsommation par énergie solaire est devenue économiquement attractive pour les particuliers et les entreprises. Au 1er juillet 2021, Enedis comptait déjà 100.000 foyers en autoconsommation solaire.

Selon l’ADEME, les technologies photovoltaïques présentes sur le marché français peuvent convertir entre 8 et 22% de l’énergie solaire en électricité, et ce, durant 30 ans.

Par ailleurs, le système solaire photovoltaïque atteint une réelle compétitivité par rapport aux énergies traditionnelles. Alors pour atteindre la neutralité carbone en 2050, le développement du photovoltaïque est primordial.

La différence entre le photovoltaïque et le solaire thermique

N’ayez crainte, les panneaux solaires sont aussi simples à comprendre qu’à utiliser.

Comment fonctionne un panneau solaire photovoltaïque ?

Le solaire photovoltaïque est une énergie renouvelable qui fonctionne grâce aux rayons du soleil.

Ce panneau solaire est composé de cellules qui récupèrent l’énergie solaire (des rayons) et la transforment en électricité grâce à un procédé appelé l’effet photovoltaïque.

La lumière du soleil se compose de photons.

Lorsque ces photons butent contre la paroi du panneau solaire recouverte de cellules photovoltaïques, l’énergie est transférée par le silicium, le matériau semi-conducteur qui compose le panneau solaire. Deux plaques de silicium de charges opposée (l’une positive, l’autre négative) permettent de faire circuler l’électron : c’est le courant électrique.

Ensuite, le fil conducteur qui relie les deux bornes conduit ce courant vers le circuit électrique.

Le saviez-vous ? Le silicium est tiré de la Silice, un matériau présent en abondance dans la nature, le sable, le quartz.

En résumé, la transformation de la lumière en électricité se fait en 3 étapes :

  • Les photons de la lumière du soleil se heurtent à la paroi du panneau solaire (y compris par temps nuageux).
  • Le silicium des cellules photovoltaïque fait circuler les électrons.
  • En se déplaçant, ces électrons produisent du courant électrique.

Construit avec des équipements de plus en plus performants, modulables et faciles à poser, le panneau solaire photovoltaïque demande peu de maintenance.

Important

Il existe 3 types de cellules photovoltaïques dont les qualités et performances diffèrent.

  • Les cellules amorphes, sont bon marché mais moins résistantes. Leur rendement est de 6 à 9%.
  • Les polycristallines offrent un rapport qualité/prix correct pour un rendement entre 16 et 20%.
  • Les cellules monocristallines sont les plus performantes avec un rendement de 19 à 23%. Chez adekwatts, tous nos panneaux sont en cellules monocritallines !

Comment fonctionne un panneau solaire thermique ?

Le solaire thermique est une énergie renouvelable qui fonctionne grâce à la chaleur du soleil.

Contrairement au photovoltaïque qui produit de l’électricité, le thermique produit de l’eau chaude, du chauffage. Un fluide porte ensuite cette chaleur via un circuit hydraulique jusqu’au ballon de stockage d’eau chaude. L’eau chaude contenue dans les ballons arrive ensuite dans vos robinets.

Dans la technologie du solaire thermique, des capteurs collectent la chaleur du soleil. Cette chaleur est transportée par un fluide caloporteur, un porte-chaleur, vers le circuit hydraulique comprenant un ou plusieurs ballons de stockage d’eau chaude.

Il existe 3 types de capteurs thermiques :

  1. les capteurs souples : peu coûteux, ils produisent une eau jusqu’à 30°. Leur fonctionnement convient aux pays chauds.
  2. Les capteurs à plans vitrés : leur utilisation est la plus courante, ils produisent de l’eau de 50° à 90°.
  3. Les capteurs sous vide : les plus efficaces avec une eau jusqu’à 12O°, mais plus chers et plus fragiles.

Une installation de panneaux solaires thermiques permet d’approvisionner en eau chaude sanitaire mais son rendement dépend des températures extérieures de votre région.

Quel panneau solaire choisir ? Avantages et inconvénients

Maintenant que le fonctionnement des panneaux solaires n’a plus de secrets pour vous, il est temps de s’intéresser aux avantages et inconvénients de ces deux solutions.

Les avantages et inconvénients des panneaux solaires photovoltaïques

10 avantages des panneaux photovoltaïques :

  1. Vous consommez une production d’électricité d’énergie éco-responsable provenant d’une source d’énergie propre, gratuite et 100% renouvelable.
  2. Vous agissez pour l’environnement et la société.
  3. Vous bénéficiez d’un système silencieux puisque les panneaux solaires ne font aucun bruit.
  4. Vous réduisez votre empreinte carbone grâce aux 95% des composants des panneaux photovoltaïques qui sont recyclables ou réutilisables.
  5. Vous faites des économies sur vos factures d’électricité. Que votre installation solaire concerne votre maison, votre piscine, votre entreprise, elle vous permet une auto-production d’énergie et donc une grande autonomie face aux augmentations des tarifs des fournisseurs d’électricité.
  6. Vous percevez un revenu complémentaire, en vendant le surplus d’électricité produite par vos panneaux solaires photovoltaïques.
  7. Vous bénéficiez d’un système avec un haut rendement pour peu d’espace. Surtout avec les panneaux photovoltaïques monocristallin.
  8. Vous profitez d’une installation qui nécessite peu d’entretien avec une réelle durabilité. Avec une installation réalisée par un professionnel qualifié et agréé du solaire, vos panneaux photovoltaïques dureront entre 35 et 40 ans minimum.
  9. Vous réalisez un retour sur investissement très intéressant dès 5 ans dans certains cas.
  10. Vous apportez une valeur ajoutée à votre maison ou bâtiment.

Les inconvénients des panneaux photovoltaïques :

  • le manque de production d’électricité la nuit ou par mauvais temps. En effet, le rendement de production d’électricité des panneaux photovoltaïques dépend du taux d’ensoleillement. Il est donc nécessaire de vérifier l’ensoleillement de votre région et de choisir l’emplacement le plus ensoleillé afin d’optimiser le rendement.
  • Le coût de l’installation. Il représente un certain investissement initial bien que le prix des panneaux solaires baisse grâce aux progrès technologiques dans la fabrication des panneaux et les économies d’échelles générées par l’augmentation du volume de production.

Par exemple, chez adekwatts, vous pouvez bénéficier d’une installation solaire à partir de 4 000 €. Découvrez le coût estimatif de votre installation avec le simulateur adekwatts.

Les avantages et inconvénients des panneaux solaires thermiques

7 avantages des panneaux thermiques :

  1. Écologique. Vous produisez de l’énergie verte, gratuite et 100% renouvelable.
  2. Recyclable. Les composants des panneaux solaires thermiques sont recyclables.
  3. Économique. Les panneaux thermiques permettent de réaliser des économies sur vos factures d’électricité.
  4. Silencieux. L’installation ne produit aucune pollution, ni bruit.
  5. Pratique. Les panneaux demandent un entretien minimal.
  6. Durable et résistant. Les panneaux thermiques de qualité installés par un professionnel du solaire certifié, durent entre 15 et 25 ans si un entretien régulier de l’installation est réalisé.
  7. Valeur ajoutée à votre patrimoine. Toute installation solaire apporte de la valeur à votre maison, bâtiment ou piscine.

9 inconvénients des panneaux thermiques :

  1. Le rendement dépend de la chaleur émise par le soleil. Son rendement diminue donc l’hiver. Il est donc préférable d’habiter dans une région chaude.
  2. Il ne produit pas d’électricité, il permet uniquement d’alimenter votre maison en eau chaude sanitaire. Cependant, vous avez la possibilité d’installer un système solaire combiné qui grâce à 2 circuits, va produire de l’eau chaude sanitaire et alimenter votre système de chauffage central.
  3. Prix élevé.
  4. La nécessité d’installer un chauffe-eau solaire couplé avec un vase d’expansion.
  5. Certains modèles sont sensibles à la grêle et aux débris générés par les intempéries.
  6. Complexe à installer.
  7. Obligation d’un entretien régulier pour garantir son bon fonctionnement (exemple : le remplacement du liquide caloporteur tous les 3 à 5 ans).
  8. Le risque que peut entraîner le transport de l’eau à travers le toit.
  9. Le poids du panneau thermique.

L’intérêt des panneaux solaires n’est plus à prouver. Faciles et rapides à installer, les panneaux photovoltaïques ou thermiques, vous permettent de :

  • Réaliser un retour sur investissement de plus en plus intéressant face à la hausse des énergies traditionnelles (dès 5-6 ans selon votre installation).
  • Réduire votre dépendance énergétique à moyen terme .
  • Faire des économies sur vos factures d’électricité.
  • D’agir pour l’environnement.
  • D’’apporter une plus-value à votre patrimoine.

Pour vous aider dans vos réflexions et votre projet, contactez-nous. Nos experts répondent à toutes vos questions. L’étude de faisabilité est gratuite !

Chez adekwatts, nous installons uniquement des panneaux solaires photovoltaïques. Nous sommes experts en électricité solaire. Si vous envisagez d’installer des panneaux thermiques, contactez un plombier-chauffagiste certifié solaire.

Rappel important !

N’oubliez pas qu’il est primordial de bien choisir son installateur solaire. Les aides de l’État sont accessibles uniquement si les travaux d’installation et la mise en service du système solaire sont réalisés par une entreprise spécialisée solaire certifiée RGE (Reconnu Garant Energie), comme par exemple adekwatts.

adekwatts étend son réseau en 2024

Introduction

Dans le contexte actuel de la transition énergétique nationale, l’énergie solaire photovoltaïque émerge comme une solution cruciale pour répondre aux besoins croissants en électricité, et ce de manière durable. Dans ce paysage en évolution rapide, et pour répondre à une demande croissante de la part de nos clients de trouver des entreprises sérieuses, qui effectuent un travail de qualité et avec de fortes valeurs humaines, nous avons fait le choix de continuer à développer le réseau adekwatts en 2024.

Etat des lieux

Avant d’entrer dans les détails de notre expansion, il est essentiel de comprendre le contexte de l’industrie photovoltaïque. La convergence entre une augmentation des besoins en électricité de tous les foyers (possédant de plus en plus d’équipements gourmands en énergie, de véhicules électriques, de la domotique, etc) et une augmentation du prix de l’énergie, amène le marché de l’énergie solaire à fortement se développer.

Cette augmentation des consommations et du coût de l’électricité se fait dans un contexte de besoin vital de faire baisser les émissions polluantes, et donc l’émergence d’une demande croissante de sources d’énergie propres et renouvelables : le meilleur moyen de répondre à ces enjeux est l’autoconsommation.

Les Fondements du modèle de Franchise

L’un des facteurs clés du succès d’adekwatts réside dans son modèle de franchise bien établi. En offrant aux entrepreneurs locaux la possibilité de rejoindre un réseau avec de fortes valeurs, nous avons pu étendre rapidement notre présence à travers diverses régions :

·       La Bretagne
·       L’Auvergne,
·       Les Pays-de-la-Loire
·       Le Rhône-Alpes,
·       Les Pyrénées-Atlantiques

·       L’île-de-France

Le modèle de franchise permet non seulement de capitaliser sur l’expertise locale, mais il favorise également une croissance durable en adaptant les services aux besoins spécifiques de nos clients. Pour résumer, vous avez la chance d’avoir à la fois la souplesse d’un entrepreneur local qui connaît bien son territoire, et la réassurance d’avoir aussi à faire à un grand groupe avec toute sa puissance.

Expansion Géographique

Nous avons décidé de vous écouter, comme toujours d’ailleurs ! Et nous avons donc décidé d’ouvrir de nouvelles agences dans les zones où nous recevions de nombreuses demandes de nos clients. Pour ce faire, nous allons ouvrir sur le début de l’année 2024 trois nouvelles régions qui sont la Haute-Vienne (Limoges), la Gironde (Bordeaux) et la Meurthe-et-Moselle (Nancy). Et ce n’est pas fini, restez à l’écoute car de nouvelles agences ouvriront dans le courant de l’année. Peut-être à côté de chez vous ?

Formation et Support Continu

Un autre élément essentiel de la réussite dans l’expansion de notre réseau de franchises est son engagement envers la formation et le soutien continu. Les franchisés bénéficient d’une formation approfondie sur les dernières technologies solaires, les meilleures pratiques d’installation et de gestion d’entreprise.

Cette approche garantit la qualité constante des services fournis à nos clients à travers le réseau. En 2024 en plus du développement de notre réseau de franchise, nous allons mettre d’avantage l’accent sur la formation des équipes de notre réseau en ouvrant une véritable académie… Restez à l’écoute !

Impact sur la durabilité et l’emploi Local

L’expansion d’adekwatts a des implications positives au-delà du domaine des affaires. En favorisant l’adoption de l’énergie solaire à l’échelle locale, l’entreprise contribue activement à la durabilité environnementale.

Conclusion

L’expansion de notre réseau de franchises dans le photovoltaïque témoigne non seulement de la demande croissante pour l’énergie solaire, mais également de la satisfaction de nos clients auto-consommateurs.

De ce fait nous continuerons à nous développer nationalement pour offrir au plus grand nombre l’opportunité d’accéder à une transition énergétiquement plus verte.

Comment bien choisir son installateur solaire et éviter l’arnaque ?

Introduction

Bien choisir son installateur de panneaux solaires photovoltaïques est essentiel. D’abord, parce qu’une installation solaire est un investissement dont vous devez tirer le meilleur parti. Ensuite parce que l’installateur de panneaux solaires doit vous prouver des qualifications certifiées garantissant une installation de qualité et aux normes.

Mais, dans le contexte actuel, où le coût de l’énergie est au plus haut et celui des systèmes solaires au plus bas, les offres d’installations de panneaux solaires photovoltaïques se multiplient et les arnaques aussi ! Alors voici un guide pour réussir à trouver un spécialiste de l’énergie solaire certifié et de confiance.

Avant de contacter un installateur solaire, définissez votre projet

Vous aussi, vous désirez réduire l’empreinte carbone et être indépendant face aux fluctuations du prix de l’énergie. Vous souhaitez participer à la transition énergétique et bénéficier d’une facture d’électricité moins onéreuse.

Vous avez raison. L’autoconsommation grâce aux panneaux solaires photovoltaïques est une solution économique et écologique.

Mais, vous vous posez beaucoup de questions. Et, c’est normal ! Pour vous aider à mener à bien votre projet, voici nos meilleurs conseils d’expert. Nous sommes là pour vous aider à y voir plus clair et trouver un prestataire de confiance.

Et, cela commence par le fait de se poser les bonnes questions.

Comment savoir si le solaire est fait pour vous

Sachez que le solaire n’est pas fait pour tout le monde. Alors, avant de contacter un installateur de panneaux solaire, il est préférable de répondre aux 2 critères suivants :

  • Ma maison est-elle suffisamment exposée au soleil ? Si elle est orientée plein nord, quelles solutions s’offrent à moi ?
  • Est-ce que je subis une hausse du coût de la consommation d’énergie ?
  • La toiture de ma maison est-elle en bon état pour installer des panneaux solaires ? Néanmoins, vous pouvez bénéficier d’aides de l’État pour la rénovation du toit.

Vous l’avez compris, si vous répondez favorablement à ces questions, le solaire est fait pour vous ! Dans le cas contraire, des aménagements ou travaux sont peut-être à prévoir avant de contacter un installateur solaire.

Aidez-vous de ces critères, si votre projet concerne l’installation de panneaux solaires photovoltaïques ou thermiques pour chauffer votre piscine ou votre spa.

Le saviez-vous ?

Si vous ne connaissez rien au photovoltaïque, contactez l’agence adekwatts proche de chez vous (lien de HP). Nos experts répondent à toutes vos questions et vous accompagnent dans l’étude gratuite et sans engagement, de votre projet en fonction de vos besoins et de votre budget.

Pour éviter les arnaques il est important de se renseigner sur les panneaux solaires

Avant de choisir le premier installateur qui frappe à votre porte, faites quelques recherches.

C’est bien connu : avoir quelques connaissances sur le sujet vous évitera d’être victime d’éco-délinquance ! Le risque de signer avec ces entrepreneurs peu scrupuleux est d’avoir des devis gonflés, des panneaux solaires photovoltaïques de mauvaise qualité, des travaux bâclés et une installation dangereuse non couverte par l’assurance décennale.

Alors, voici les 3 premières étapes :

  • Étudiez votre consommation d’énergie pour déterminer la taille du système solaire à installer. Par la suite, l’installateur solaire vous aidera à déterminer la puissance (en kWc) des panneaux solaires dont vous avez besoin.
  • Déterminez le type de panneaux solaires qui vous intéresse.
    • Le panneau solaire photovoltaïque transforme l’énergie solaire en électricité
    • Le panneau solaire thermique produit de l’eau chaude sanitaire et du chauffage.
    • Estimez votre budget, et renseignez-vous sur l’aide solaire de l’État.

Important

Les aides de l’État sont accessibles uniquement si les travaux d’installation et la mise en service du système solaire sont réalisés par une entreprise spécialisée solaire certifiée RGE (Reconnu Garant Environnement comme par exemple adekwatts.

Votre future production d’énergie solaire dépend également du taux d’ensoleillement de votre ville. Pour le connaître, consultez le cadastre solaire de votre mairie, de votre communauté d’agglomération ou de votre région.

Avec tous ces éléments, vous pouvez déjà estimer le rendement de votre installation photovoltaïque. Pour cela, c’est très simple : utilisez un simulateur de panneaux solaires.

Où trouver un installateur solaire de confiance ?

À présent, vous avez les éléments pour contacter les entreprises spécialistes de l’installation de système solaire.

Méfiez-vous des entreprises multispécialistes !

Pour faire votre choix, suivez ces 3 conseils :

Choisissez un installateur solaire près de chez vous

C’est la solution la plus sûre et la plus simple. Pourquoi ?

Contacter un installateur près de chez vous, vous évite de payer des frais de déplacements élevés et de bénéficier d’un SAV et d’une maintenance de votre installation de proximité, donc plus rapide.

C’est un gain de temps et d’argent !

Sans oublier une relation client de proximité. D’ailleurs, chez adekwatts, nous sommes toujours ravis de venir chez vous.

Bon à savoir !

Attention, une entreprise locale qui fait intervenir des sous-traitants ne peut pas vous garantir une intervention rapide en SAV. Pourquoi ? Parce que les sous-traitants viennent souvent des grandes agglomérations, loin de chez vous. alors, avant de signer, vérifiez que le service de pose et le SAV ne soient pas sous-traités.

Parlez de votre projet autour de vous, le bouche-à-oreille est un bon moyen de trouver un installateur spécialiste des panneaux solaires. Les personnes mécontentes ne manquent jamais de le faire savoir et les clients satisfaits sont toujours ravis de parler de leur installation !

Sélectionnez un professionnel certifié RGE et QualiPV

Le label RGE (Reconnu Garant de L’environnement) est un gage de professionnalisme et de qualité délivrée par l’État français aux professionnels du bâtiment.

C’est une garantie qui :

  • valorise le savoir-faire technique du professionnel dans le respect de l’environnement.
  • vous permet de réaliser les travaux en toute confiance et en sécurité.
  • inclut plusieurs audits par an.

La certification QualiPV atteste les compétences techniques de l’entreprise concernant l’installation de panneaux solaires photovoltaïques.

Si à la place de ces labels, une entreprise vous garantit un partenariat avec une compagnie d’énergie de renom, méfiez-vous et menez une petite enquête.

Lisez les avis des clients sur internet

Les avis des clients laissés sur internet, et les réponses de l’entreprise sont un bon moyen d’éviter les arnaques.

Lorsque vous avez repéré une entreprise d’installation de panneaux solaires photovoltaïques, tapez son nom sur internet et consultez les avis Google et ceux sur son site vitrine.

Grâce à ces avis, vous en saurez beaucoup sur la façon de travailler de l’installateur.

Demandez une étude

Vous avez choisi votre installateur ? Il est bien spécialisé en installation solaire sans faire appel à des prestataires sous-traitants ? Alors, il est temps de le rencontrer et d’affiner votre projet avec lui.

L’installateur solaire certifié RGE et QualiPV va étudier votre consommation d’énergie et votre habitat pour déterminer la quantité et la puissance des panneaux à installer.

Pour vous, c’est le moment de vérifier certaines informations et garanties.

Quelles sont les garanties indispensables

N’engagez aucun travaux avant d’avoir contrôlé les assurances de l’installateur de panneaux solaires photovoltaïques.

Voici 4 garanties indispensables qu’elles doivent inclure :

  • L’assurance décennale délivrée par un assureur français, couvre, durant 10 ans, votre installation de tout dommage que l’installation peut causer.
  • L’assurance de responsabilité civile rattachée à l’assurance décennale émanant de la même compagnie d’assurance.
  • La durée de garantie des panneaux. Les panneaux de mauvaise qualité sont garantis 10 à 12 ans, et les panneaux de grande qualité comme chez adekwatts (français de surcroît !) sont garantis 25 ans !
  • La garantie de production d’énergie des panneaux solaires photovoltaïques (en général 85%).

Astuce

Demandez un relevé de sinistralité. L’installateur solaire va peut-être faire la moue…, mais cela vous donnera une idée de ses compétences techniques.

Nous vous conseillons vivement de choisir des installateurs sans prestataires de services.

Par exemple, chez adekwatts, vous avez la garantie que les travaux sont réalisés par nos salariés expérimentés et formés en interne. En cas de besoin d’intervention du SAV, vous avez l’assurance d’une réponse en 48H.

Important

Sans L’assurance décennale et l’assurance civile de l’installateur, il est impossible de réaliser les travaux de raccordement des panneaux solaires au réseau et de vendre l’électricité produite.

Si vous avez un doute sur celle que l’on vous présente, comparez avec celles d’adekwatts ici.

Assurez-vous d’une rentabilité

La rentabilité de votre installation solaire dépend de plusieurs facteurs et surtout du choix de l’installateur. Alors, assurez-vous qu’il vous propose le meilleur rapport/qualité prix adapté à vos besoins.

Renseignez-vous sur la qualité de fabrication des panneaux solaires et leur provenance.

Par exemple, chez adekwatts, nous privilégions les panneaux solaires photovoltaïques français !

Dans tous les cas, sachez qu’en France une installation de panneaux solaires photovoltaïque est rentabilisée entre 6 et 10 ans selon les régions et que la durée de vie moyenne des panneaux solaires photovoltaïque est de 35 ans à 40 ans.

Comparez et examinez attentivement le devis

Nous vous recommandons de contacter au minimum 3 entreprises différentes spécialisées en installation de panneaux solaires photovoltaïques, certifiées RGE QualiPV.

Grâce à ces 3 devis détaillés, vous allez pouvoir comparer :

  • l’assurance décennale française spécifique à l’installation de panneaux photovoltaïques,
  • la surface de panneaux solaires à installer,
  • le type d’installation (intégré à la toiture ou en surimposition)
  • la marque et le modèle des panneaux (monocristallins ou polycristallins)
  • le coût de la réalisation, pose incluse, entretien et SAV.
  • les normes des éléments du panneau (onduleur)

Notre conseil bonus !

N’oubliez pas que vous avez droit à des aides de l’Etat, mais à condition de faire appel à un installateur certifié solaire RGE. Son numéro de RGE sert de sésame à l’ouverture des aides lors du raccordement au réseau Enedis. En plus, il se charge des démarches administratives et vous évite la paperasse et les soucis !

Assurez-vous que le prix est dans la moyenne du marché. Par exemple chez adekwatts il faut compter entre 6.500 € et 8.000 €, aide de l’Etat déduite pour une installation de 3kWc en surimposition. A la fin de l’étude de votre projet, nous vous conseillons de savoir :

  • comment fonctionne un panneau solaire
  • ce qu’est l’auto-consommation d’énergie
  • quelles aides de l’Etat vous pouvez bénéficier
  • ce que comprend une assurance décennale française spécifique au photovoltaïque.
  • le prix moyen d’une installation de panneaux solaires photovoltaïques.

Acquérir ces connaissances techniques sur l’énergie solaire vous éloigne des personnes mal intentionnées, tels que les éco-délinquants.

Les pièges à éviter et les fausses idées

Maintenant, vous êtes presque prêts à signer le devis d’autoconsommation solaire ! Vous avez choisi votre partenaire de panneaux solaires photovoltaïque qui répond le mieux à votre projet ?

Mais, avant de faire partie de la grande famille de l’énergie solaire, nous souhaitons vous rappeler les pièges à éviter et les fausses idées sur une installation solaire. Ainsi, nous serons certains que vous pourrez mener à bien votre projet solaire.

Les pièges à éviter

Une offre alléchante ou de dernière minute peut vous amener à faire des erreurs, telles que :

  • Ne pas se renseigner sur l’entreprise (travaux réalisés, détails de l’installation, vérification du numéro de Siret sur le site infogreffe, labels RGE et QualiPV, garanties, les avis, etc)
  • Faire 1 seul devis. Comparer au minimum 3 devis évite les mauvaises surprises.
  • Si l’entrepreneur ne pose pas de question et ne prend aucune mesure, méfiez-vous ! Pour info, les experts d’adekwatts prennent les mesures avec de vrais outils (une boussole, un mètre) et l’étude dure au minimum 1 h 30.
  • Payer la totalité des travaux à la signature du devis et renoncer au délai de rétractation. L’entreprise de panneaux solaires doit vous présenter un échéancier. En général, vous payez 30% à la commande.

Les fausses idées alléchantes des arnaques

Maintenant, vous êtes presque prêts à signer le devis d’autoconsommation solaire ! Vous avez choisi votre partenaire de panneaux solaires photovoltaïque qui répond le mieux à votre projet ?

Mais, avant de faire partie de la grande famille de l’énergie solaire, nous souhaitons vous rappeler les pièges à éviter et les fausses idées sur une installation solaire. Ainsi, nous serons certains que vous pourrez mener à bien votre projet solaire.

Face à l’engouement des installations de système solaire, les éco-délinquants n’hésitent pas à vous allécher avec de fausses idées.

En voici quelques-unes, il est impossible de bénéficier :

  • de panneaux solaires à 1€ ou d’installation entièrement financée par l’État. Ces offres cachent des offres de crédits à la consommation, à des taux d’intérêts élevés,
  • d’autonomie complète à 100% en énergie. Cela fait rêver, mais ce n’est pas possible, car la nuit empêche la production d’énergie même lors d’une pleine lune ! Votre autonomie sera partielle : 60% si vous n’avez pas de chauffage électrique et environ 30 à 35 % d’autonomie si vous chauffez votre foyer à l’électricité. Mais c’est déjà beaucoup !

Sachez également que :

  • Le démarchage téléphonique pour vendre les panneaux solaires est interdit par la loi.
  • L’État n’oblige pas l’installation de panneaux solaires et n’offre aucune TVA.

La meilleure solution est de ne pas se précipiter, de prendre le temps d’étudier votre projet et de parler à plusieurs installateurs experts des panneaux solaires photovoltaïques.

Participer à la transition énergétique est une belle décision, nous espérons que la lecture de cet article vous aidera dans votre projet.

Du solaire en campagne

Barbara Pompili prend plusieurs mesures pour doper l’autoconsommation collective en milieu rural

Produire et consommer sa propre électricité est une pratique qui tend à se développer, notamment via l’installation de panneaux solaires chez soi. Pour faciliter l’essor de cette pratique, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, prend plusieurs mesures visant à favoriser l’autoconsommation d’électricité, ce qui permettra d’impliquer directement les citoyens et les collectivités locales dans la production d’électricité renouvelable. Et la ruralité n’est pas oubliée…

« L’autoconsommation, c’est ce qui permet à chacun de devenir son propre producteur d’électricité, par exemple grâce à des panneaux solaires installés sur le toit de sa maison, et de pouvoir en faire bénéficier les consommateurs voisins. C’est une logique que je veux massifier dès lors que l’énergie proviendra de sources renouvelables. Jusqu’à présent, cette pratique de partage entre un producteur et ses voisins était limitée à un rayon d’1 kilomètre. J’ai décidé d’étendre ce rayon à 10km en zone rurale pour augmenter la capacité de chaque citoyen, entreprise ou collectivité à participer à la transition énergétique tout en réduisant ses charges. »

Barbara Pompili

Un rayon de 10 kilomètres

Actuellement, près de 78 000 installations en autoconsommation sont raccordées en France, pour une puissance totale de 320 MW. Le Gouvernement souhaite aujourd’hui aller plus loin en accélérant le développement de l’autoconsommation en électricité des Français. L’autoconsommation collective permet en effet à un groupe de personnes de consommer l’électricité qu’ils produisent grâce à leurs propres moyens, souvent à partir de panneaux solaires photovoltaïques. En novembre 2019, le ministère avait déjà pris des dispositions pour faciliter les opérations d’autoconsommation collective.

Tous les habitants situés dans un rayon de 1km autour de la source de production d’électricité pouvaient accéder à l’énergie ainsi produite. L’expérience de l’année écoulée a montré que ce rayon pouvait être trop petit dans les zones rurales, du fait de la dispersion des auto-consommateurs potentiels. Afin de répondre à cette particularité, il sera désormais possible pour les opérations situées dans une zone rurale de demander une dérogation dans la limite d’un rayon de 10 km, soit une surface totale 100 fois plus importante qu’actuellement. Cet arrêté aura un impact concret en permettant l’émergence d’opérations actuellement en projet, comme le projet des centrales villageoises du Val de Quint par exemple.

Le plafond passe de 1 à 10 MW

Par ailleurs, le ministère de la transition écologique a mis en consultation une nouvelle version des cahiers des charges pour les appels d’offres destinés à attribuer le soutien aux énergies renouvelables sur la période 2021-2026. Cette nouvelle version qui concerne les appels d’offres pour les opérations d’autoconsommation prévoit une formule de rémunération plus simple, qui devrait permettre ainsi à plus de projets de candidater.

Enfin, le plafond de puissance pour les projets pouvant candidater sera augmenté, en passant de 1 MW à 10 MW. Enfin, le futur arrêté tarifaire pour les projets photovoltaïques sur bâtiment qui augmente le plafond de 100 à 500kW et qui a reçu un avis favorable du Conseil supérieur de l’énergie est en cours de notification auprès de la Commission européenne. Il facilitera l’autoconsommation pour les installations entre 100 et 500 kW et permettra qu’une partie de l’électricité produite puisse être autoconsommée.

Source : Tecsol

Pourquoi des panneaux solaires ?

Dès la mise en route de votre installation d’énergie solaire, vous commencez à produire de l’électricité grâce au soleil, ce qui réduit votre facture finale. Un certain nombre de facteurs influencent les économies réalisées, tels que l’emplacement, l’ombrage, les dimensions du système, les tarifs du fournisseur d’électricité, la météo, les règlementations et les aides de l’état.

Mais le principe général du photovoltaïque reste le même : plus votre foyer produit d’énergie solaire, plus vous réduisez votre facture. En installant aujourd’hui vos panneaux solaires, vous économisez donc de l’argent dès à présent, alors que si vous attendez, vous risquez de passer à côté.

Grâce au solaire, ne subissez pas les hausses du prix de l’électricité !

L’achat de panneaux solaires est l’un des meilleurs moyens de réaliser des économies significatives sur le long terme, d’autant plus que les tarifs d’électricité affichent une tendance à la hausse. Selon la taille du système, votre consommation d’énergie et les tarifs de votre fournisseur local d’électricité, votre installation solaire peut être rentabilisée à partir de 7 ans.

Une fois le seuil de rentabilité atteint grâce aux économies réalisées sur votre facture, vous profiterez d’une électricité gratuite d’origine renouvelable pendant toute la durée de vie de vos panneaux. Les panneaux solaires photovoltaïques installés par adekwatts bénéficient tous d’une garantie produit et main d’oeuvre de 25 ans, et ont une durée de vie moyenne de 35 ans !

Un atout pour votre budget et pour l’environnement

Les économies sont indéniables. Non seulement l’énergie solaire diminue vos coûts d’électricité mensuels, mais elle peut également augmenter la valeur de votre maison et vous permettre de réaliser des économies dès le premier jour. C’est donc avec plus de sérénité que vous aborderez votre budget.

Outre les avantages financiers, vous faîtes un geste inestimable pour l’environnement en profitant de la possibilité de produire une énergie propre et renouvelable, directement puisée du soleil.

Sachez qu’une installation solaire de 4 kwc installée en France permet d’éviter le rejet d’environ 1 tonne de CO2 dans l’atmosphère chaque année, soit l’équivalent de ce que pourrait compenser 25 arbres adultes. Si l’ensemble de votre quartier passait au solaire, cela aurait donc les mêmes effets bénéfiques que planter une forêt.

N’hésitez donc plus à passer à l’énergie solaire et à contribuer ainsi à changer positivement la façon dont notre planète est alimentée en énergie !

Passez à l’action et commencez à économiser grâce à l’énergie solaire

Passer à l’énergie solaire peut sembler complexe au premier abord. Il existe une multitude de panneaux solaires, et une recherche rapide sur Internet peut renvoyer des milliers de résultats. Pour commencer, il est important de s’assurer que les composants du système sont de qualité et garantis pour durer de nombreuses années.

Les panneaux solaires photovoltaïques installés par Adekwatts ont été rigoureusement sélectionnés pour vous offrir les meilleures garanties du marché.

Énergie : des panneaux photovoltaïques avec un rendement record

L’innovation du jour pourrait nous donner de nouvelles armes dans la transition énergétique. On vient de battre un nouveau record en matière de rendement des panneaux photovoltaïques.

C’est incroyable, la vitesse à laquelle on arrive aujourd’hui à augmenter les performances des panneaux solaires. Il y a cinq ans, on avait des rendements d’à peine 13-14% (seuls 14% des rayons solaires étaient convertis en électricité). Il y a deux ans, on est monté à 25%.

Et aujourd’hui, nouveau record : des scientifiques du HZB en Allemagne viennent d’atteindre la barrière magique des 30%. Pourquoi magique ? Parce que le rendement théorique maximal d’un panneau solaire est de 35%. On n’en a jamais été aussi proche.

Toutes ces optimisations ont l’avantage de faire chuter le coût de l’énergie solaire. En dix ans, il s’est écroulé de 82%. La baisse la plus importante parmi l’ensemble des énergies renouvelables (IRENA).

Mais si on s’approche du maximum théorique, ça veut dire que, désormais, les prix vont stagner ?

Non, parce qu’on a déjà trouvé la parade. On va s’appuyer sur un nouveau matériau, encore plus efficace, qui s’appelle la pérovskite (une sorte de cristal). On va l’utiliser en couches superposées, pour capter une portion encore plus large du spectre lumineux. Ce qui permettrait de repousser le rendement théorique maximal à 68%, le double de la limite actuelle.

Donc potentiellement, le coût de l’énergie solaire pourrait encore être divisé par deux dans les prochaines années. Cela veut dire qu’il y aura besoin de moins de panneaux pour avoir toujours plus d’électricité. C’est une énergie qui va devenir de plus en plus intéressante. Reste maintenant à pouvoir la stocker quand il fait nuit et pour les jours de mauvais temps.

Source : L’innovation du jourEurope MatinAnicet Mbida – le lundi 14 décembre 2020

Installations PV en 2020 : la Belgique fait mieux que le France et ce n’est pas une histoire belge !

2020 devient la meilleure année d’équipement solaire en Belgique avec 1 GWc installé. Comme nous vous l’annoncions il y a quelques jours, la France a pour sa part raccordé 973 MW supplémentaires. Voilà qui a de quoi étonner ! A quoi est due cette dynamique belge ? Analyse.

Selon les statistiques de l’Association pour la Promotion des Energies Renouvelables (APERe), avec 1 GWc raccordé en 2020, la Belgique porte son parc photovoltaïque à 6 GWc.

La Flandre et Bruxelles en pole position

La Flandre insuffle le mouvement avec plus de 800 MWc installés en 2020, suivie par la Wallonie avec environ 140 MWc et Bruxelles qui bat son record en dépassant les 50 MWc. Sur base des statistiques officielles encore partielles et des chiffres des acteurs du marché, 2020 devient donc la meilleure année d’équipement solaire en Belgique avec 1 GWc installé, ce qui augmente la capacité annuelle installée de 25% par rapport à 2019. Le précédent record date de 2011. Avec un peu plus de 5 TWh d’électricité solaire produite en 2020, le solaire représente 30% de l’équivalent de la consommation des logements belges (3.500 kWh/an par ménage) ou un peu plus de 6 % de la consommation électrique totale de la Belgique (82 TWh).

Les petites installations représentent près de 65% de la puissance installée

La Belgique doit l’essentiel de ses belles performances aux petites installations. Ces dernières se maintiennent partout sur le territoire ou y sont en forte augmentation. En Flandre notamment (+45%), suite à l’effet d’annonce de la compensation garantie 15 ans sur les tarifs réseaux si l’installation se faisait avant fin 2020. Cette annonce a néanmoins été invalidée par une décision de janvier 2021 de la cour constitutionnelle. Les petites installations (≤ 10 kWc) représentent 60 à 65% de la puissance installée à l’échelle belge.

1,5 GWc par an d’ici 2030

L’objectif d’arriver à 5 GWc d’installation photovoltaïque d’ici 2020 a bel et bien été atteint, voire même surpassé. Ces chiffres démontrent qu’une ambition mesurée serait de proposer un rythme d’installation de 1,5 GWc par an d’ici 2030 et donc d’atteindre au moins 22 GWc au lieu des 11 GWc actuellement visés.

Les gouvernements successifs ont tous, par le passé, sous-estimés le développement possible de la technologie solaire photovoltaïque. Le premier objectif fixé pour 2020 a ainsi été atteint …dès 2011. Une politique réellement ambitieuse pourrait donc fixer des objectifs plus importants. Par leur appétence à la chose solaire, les citoyens belges sont en tous les cas partie prenante de la belle dynamique photovoltaïque d’outre-Quiévrain !

Source : Tecsol

Solaire : les règles relatives à l’aspect extérieur des constructions

Les règles relatives à l’aspect extérieur des constructions contenues dans le plan local d’urbanisme ne peuvent légalement fonder un refus d’autorisation pour la pose de panneaux photovoltaïques en toiture (Réponse ministérielle)

En réponse à une question parlementaire n° 31745 du député Christophe Blanchet, la ministre de la cohésion des territoires et relations avec les collectivités territoriales s’est très récemment exprimée sur l’opposabilité des prescriptions esthétiques contenues dans le plan local d’urbanisme (PLU) au regard des demandes d’autorisations d’urbanisme portant sur des projets d’installation de panneaux photovoltaïques en toiture.

En l’occurrence, le député relevait que certains plans locaux d’urbanisme interdisent la pose de panneaux photovoltaïques de couleur différente de la couverture de la toiture ou en surimposition de la toiture, ceci même si l’installation n’est pas visible de l’espace public.

A cette occasion, la ministre de la cohésion des territoires et relations avec les collectivités territoriales a rappelé le cadre juridique applicable et en particulier, l’interdiction d’opposer les règles relatives à l’aspect extérieur des constructions du PLU aux dispositifs de production d’énergie à partir de sources renouvelables à usage domestique (cf. rép. min. n° 31745 : JOAN, 12 janv. 2021, p. 208, Blanchet C.)

En premier lieu, la Ministre a rappelé que le 1er alinéa de l’article L. 111-16 du code de l’urbanisme prévoit notamment que, par principe, les règles relatives à l’aspect extérieur des constructions contenues dans les plans locaux d’urbanisme ne peuvent faire obstacle à l’installation de dispositifs favorisant la production d’énergie renouvelable à usage domestique :

« Nonobstant les règles relatives à l’aspect extérieur des constructions des plans locaux d’urbanisme, des plans d’occupation des sols, des plans d’aménagement de zone et des règlements des lotissements, le permis de construire ou d’aménager ou la décision prise sur une déclaration préalable ne peut s’opposer à l’utilisation de matériaux renouvelables ou de matériaux ou procédés de construction permettant d’éviter l’émission de gaz à effet de serre, à l’installation de dispositifs favorisant la retenue des eaux pluviales ou la production d’énergie renouvelable correspondant aux besoins de la consommation domestiques des occupants de l’immeuble ou de la partie d’immeuble concernés (…) ».

Ainsi, la méconnaissance des prescriptions relatives à l’aspect extérieur des constructions fixées dans le règlement d’urbanisme, ne peut en principe justifier un refus d’autorisation de pose de panneaux photovoltaïques.

En deuxième lieu, elle a souligné que l’autorité locale conserve toutefois certaines compétences lui permettant, dans des situations précises et limitées, de s’y opposer.

De première part, aux termes de l’article L. 111-16 du code de l’urbanisme précité, l’autorisation peut être assortie de prescriptions permettant d’assurer la bonne intégration architecturale du dispositif de production d’énergie renouvelable dans le bâti existant et dans le milieu environnemental. Ces prescriptions doivent néanmoins porter sur des points précis et limités et ne doivent pas nécessiter la présentation d’un nouveau projet (cf. CE, 13 mars 2015, n° 358677).

De deuxième part, conformément aux dispositions de l’article L. 111-17 du code de l’urbanisme, l’autorité compétente a la possibilité de s’opposer à la pose de ces dispositifs lorsque sont en cause des préoccupations patrimoniales spécifiques tirées des considérations paysagères alentours ou bien des caractéristiques particulières du bâtiment. Sont ainsi visées ici les situations de proximité avec des monuments historiques, d’un site patrimonial remarquable, d’un parc national, d’un site inscrit ou classé ou la pose de tels dispositifs sur des immeubles classés ou inscrits au titre des monuments historiques ou encore lorsque le PLU institue une protection spécifique au titre des articles L. 151-18 et L. 151-19 du même code.

Sur ce point, il convient de se rapporter à une réponse ministérielle du Ministère de la culture, qui avait été interrogé sur la possibilité pour les services chargés de la protection des monuments historiques de s’opposer à l’installation de panneaux photovoltaïques sur le toit de maisons situées à proximité d’immeubles historiques.

En réponse, le Ministère avait souligné que les services du Ministère de la culture étaient attentifs à la conciliation de la préservation du patrimoine et du paysage avec le développement de l’énergie solaire. Il avait également rappelé les domaines d’intervention de l’architecte des bâtiments de France, en cas de travaux impliquant un monument historique :

  • Les travaux susceptibles de modifier l’aspect extérieur d’un immeuble, bâti ou non bâti, protégé au titre des abords sont soumis à une autorisation préalable. Cette autorisation nécessite l’accord de l’architecte des Bâtiments de France en application de l’article L. 621-32 du code du patrimoine ;
  • Dans l’hypothèse où un projet est situé à moins de 500 mètres d’un monument historique mais n’est pas visible du monument historique ou en même temps que lui, le dossier de demande d’autorisation de travaux n’a pas à être soumis à l’accord de l’architecte des Bâtiments de France mais il peut formuler des recommandations (cf. rép. min. n°11148 : JO Sénat, 26 septembre 2019, p. 4898).

De dernière part, l’autorité compétente peut, par une délibération spécifique prise après avis de l’architecte des Bâtiments de France, délimiter un périmètre où les dispositions permissives de l’article L. 111-16 du code de l’urbanisme ne s’appliqueront pas. Cette délibération doit néanmoins être motivée par l’objectif de protection du patrimoine bâti ou non bâti, des paysages ou des perspectives monumentales et urbaines.

En résumé, les autorités compétentes ne peuvent que de façon très circonscrite s’opposer à la délivrance d’autorisations d’urbanisme pour l’installation de panneaux photovoltaïques en toiture, pour un usage domestique, pour des considérations esthétiques. Par ailleurs, un tel refus devra nécessairement être motivé par les considérations de droit et de fait le justifiant.

Margaux Bouzac
Avocate – Gossement Avocats

Maxime Ehrmann
Elève-avocat – Gossement Avocats

Gaz, électricité… Quatre questions sur la crise de l’énergie qui fait frissonner l’Europe et la France

Alors que les prix du gaz et de l’électricité s’envolent, les centrales françaises sont dans le rouge et le spectre de la pénurie plane sur cet hiver particulièrement difficile.

Record battu. Le prix du gaz a atteint des sommets en Europe, mardi 21 décembre, pour culminer à 175 euros le mégawattheure (MWh). Soit une hausse de 400% sur les six derniers mois. L’électricité aussi a vu ses prix gonfler, pour atteindre un pic à 442 euros/MWh le 20 décembre en France, du jamais vu depuis 2009. Conditions météo, tensions politiques, risques de pénuries : franceinfo décrypte cette crise qui devrait persister tout au long de l’hiver.

1 – Pourquoi les prix de l’énergie s’envolent-ils depuis plusieurs mois ?

Les causes de cette hausse sont multiples et sont en partie liées à la pandémie de Covid-19. « Avec le développement des vaccins, l’économie mondiale a connu une reprise inédite, en Asie et en Europe notamment », explique à franceinfo Nicolas Goldberg, spécialiste du secteur de l’énergie pour le cabinet Colombus Consulting. Un regain d’activité qui a engendré « un pic de consommation, un choc de la demande à partir du mois de septembre, porté par les industries, très gourmandes en ressources », souligne-t-il.

Autre problème : les réserves de gaz naturel en Europe n’ont pas été entièrement reconstituées après l’hiver 2020-2021, particulièrement long et froid. « Sauf en France, où c’est obligatoire », fait remarquer Nicolas Goldberg. A cela se sont ajoutées des tensions géopolitiques avec la Russie, principal fournisseur de gaz des pays européens, au sujet de nouveaux gazoducs et face à l’escalade militaire à l’est de l’Ukraine. « La Russie vend son gaz pour l’argent, mais surtout pour tisser des relations et défendre ses intérêts auprès d’autres pays », analyse Nicolas Goldberg. En décidant des volumes exportés, « Vladimir Poutine souffle littéralement le chaud et le froid sur le marché du gaz européen ».

Essentiel pour l’industrie lourde, le gaz est aussi largement utilisé en Europe pour produire du courant, d’où la hausse des prix de l’électricité. Pour sortir du nucléaire, des pays comme l’Allemagne ou la Belgique investissent en effet dans des centrales à gaz. Tout comme la France, qui se dotera d’une quatrième centrale thermique en février 2022 à Landivisiau, en Bretagne. Une dépendance au gaz qui se paie très cher en cette période hivernale, déjà synonyme de surconsommation électrique due au chauffage. Enfin, l’apport des énergies renouvelables, comme l’éolien, est particulièrement faible en cette fin d’année, pour des raisons essentiellement météorologiques, comme l’absence de vent.

2 – La situation peut-elle encore de se dégrader ?

Oui, d’après les pouvoirs publics et de nombreux experts du secteur. Fin septembre, la Commission de régulation de l’énergie prévoyait déjà « un maintien des prix (du gaz) très élevés jusqu’à la fin de l’hiver », comme l’expliquait Frédérique Feriaud, directrice générale des services du Médiateur de l’énergie. Par ricochet, une forte hausse des prix de l’électricité est attendue pour le début de l’année 2022 – soit après la période des Fêtes, qui correspond traditionnellement à un creux de consommation.

« Deux facteurs seront à surveiller de très près : la reprise économique et les conditions météorologiques, liste Nicolas Goldberg. Rien que pour les températures, une chute de 1 °C provoque une augmentation de la consommation nationale équivalente à un (réacteur) EPR et demi. C’est tout sauf négligeable. »

3 ► Comment cela se répercute-t-il en France ?

Cet hiver, la situation est particulièrement critique dans l’Hexagone, où de nombreux réacteurs nucléaires sont par ailleurs indisponibles pour cause de visite décennale ou par mesure de précaution. Plus d’un tiers du parc nucléaire est actuellement concerné, ce qui force la France à se tourner vers les centrales thermiques et à solliciter ses voisins. « Heureusement, il y a une bonne interconnexion au sein du réseau européen », note Nicolas Goldberg, qui précise que la France a l’habitude d’importer de l’électricité chaque hiver, « tout en restant majoritairement exportatrice le reste de l’année ».

La disponibilité du nucléaire reste en tout cas un facteur essentiel à surveiller cet hiver, surtout que les Français se chauffent davantage à l’électrique que leurs voisins. « Les visites décennales sont synonymes d’arrêts très longs, qui vont généralement de 100 à 180 jours », alerte Nicolas Goldberg. Dans une alerte publiée fin novembre, RTE, le gestionnaire du réseau électrique français, a appelé à une « vigilance particulière » jusqu’aux mois de février et de mars 2022, lors desquels 13 réacteurs seront à l’arrêt « à la suite du report des programmes de maintenance des réacteurs nucléaires depuis le début de la crise sanitaire ».

4 – Faut-il craindre un black-out pendant l’hiver ?

Les autorités disposent de plusieurs moyens d’action pour éviter que toute la France ne se retrouve dans le noir. Elles peuvent remettre en marche certains réacteurs nucléaires en maintenance, comme l’a demandé la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, à Jean-Bernard Levy, le PDG d’EDF. « J’ai demandé à ce que des salariés d’EDF travaillent pour qu’on puisse ouvrir les réacteurs plus tôt et faire face à d’éventuelles pénuries », précisait-elle sur France Inter dimanche. « Il ne suffit pas d’une déclaration pour que la situation s’améliore, réagit Nicolas Goldberg, même si la sortie de maintenance est anticipée, nous avons de nombreuses normes de sécurité en France et tout cela prend du temps. »

Alors que faire si la demande est trop forte sur le réseau électrique ? Une autre mesure d’urgence consiste à demander l’arrêt de certaines usines. « C’est ce qu’on appelle l’effacement, détaille le spécialiste. L’industriel est payé pour s’arrêter, à un tarif qui couvre voire dépasse les pertes de production engendrées. » Un coup de frein qui concerne en premier lieu les secteurs de la métallurgie, du papier ou de la chimie, capables de s’arrêter et de repartir « sans trop de casse ».

Pour soulager le réseau, il est enfin possible de baisser la tension générale, une mesure « transparente », car peu intrusive, qui n’a jamais été prise en France. Ou d’actionner un dernier levier d’urgence : le délestage tournant, c’est-à-dire couper pendant deux heures l’électricité de dizaines de milliers de foyers. « Cela avait déjà été évoqué l’an dernier, mais je n’y croyais pas, confie Nicolas Goldberg. Aujourd’hui, c’est du domaine du possible, mais j’espère vraiment qu’on n’y aura pas recours. La dernière fois que ça a eu lieu à grande échelle, c’était il y a plus de quarante ans. »

Pierre-Louis Caron
France Télévisions
Publié le 22/12/2021
Source